Petit bout du bout du monde & collines de la vie ;)

Les Kanaks sont un peuple guerrier mélanésien, qui vit majoritairement dehors. Les jardins sont toujours très bien tondu, très bien décoré, très bien ornementé. De manière générale tous les espaces, quels qu'ils soient, allant du bord du périphe aux abords de la Place de Cocotiers, sont toujorus très propre. Tant dis que les intérieurs leurs importes peu... 
Une des choses qui m'a marqué c'est qu'ils porteb souvent des vestes à capuches, des bonnets, des pulls, des écharpes alors qu'il fait trop chaud. Cécile m'a expliqué qu'ils sont devenu pudique avec l'arrivé de l'Occident, alors qu'avant ils vivaient avec leur environnement, chaud. 

Ce qui se passe ici avec les Kanaks c'est l'équivalent de ce qui c'est passé quand les colons ont apporté de l'alcool en Amérique. 

L'enjeu étant qu'ici les tribus vivent toujours sur les aires coutumières et le droit coutumier prime parfois sur le droit français, et quand les tribu se retrouve avec un chef qui est, disons le, alcoolique cela met en péril la gestion de la vie comune et collective et donc l'équilibre de la tribu. 

De plus pour subvenir aux "besoins" modernes et occidentaux, certaines personnes de la tribu doivent aller travailler pour tous le monde, travailler pour la tribu. Si une personne décide d'avoir non pas une voiture collective mais sa propre voiture, cela engage des tensions dans la vie collective qui rencontre alors des limites imposées par des modes de vie différents. 

La rivière Dumbéa se trouve juste au nord de Numéa.
Elle coule au fond d'une vallée entouré de montagnes recouvertes de maquis minier. L'eau y est bonne (enfin pour une métro ^^) et transparente.  

On voyait les rayons du soleil percer à l'horizon d'un océan noir et étonnament calme mais nous nous étions sous une pluie tropicale.
La route qui s'ouvrait devant nous, malgré l'averse, était comme une figure rassurante à travers l'espère verdure de l'Est de la Calédonie.
Entre monts et marées, amarés à la route. 

La route est le chemin.
Chemin de vie,
chemin du coeur,
chemin de traverse,
le droit chemin,
croisé des chemins, 
chemin qui diverge et converge. 

Parti de Koumac au Nord de la Grande Terre, nous avons rejoint à l'Est par Ouéga jusqu'à Pouébo. EN suivant la côte, vers le sud-est, le paysage alterne cacasdes, embouchures de rivières, cocoteraies et végatation luxuriante. 

Pouébo est une commune qui s'étale sur une trentaine de km le long de l'unique route de l'Est, réputé pour ces statuette en pierre de savon. On les trouve sur des petits stand le long de la route, personne ne tient ces stand, il suffit de déposer l'argent et de repartir avec une statuette. Bien sur gare aux personnes qui voudraient pofitter de cette simplicité car "ce n'est pas parce que tu ne les voix pas, que eux ne te voient pas". Sur ce troncon de l'est on peut apercevoir une continuité de boite aux lettres plus étonnantes les unes des autres, de la boite de conserve au four à micro-onde, tout ce qui peut protejer de la pluie accueil les lettres qui se font de moins en moins nombreuses. 

La cascade de Colnett trône majestueuse face à l'océan.  

A la tombée de la nuit nous avons emprunté le bac de la Ouaième (système servant à traverses une rivière) qui est d'autant plus célèbre et symbolique du fait qu'il est le dernier de ce genre en Nouvelle-Calédonie. Chaque traversée est assurée par un passeur expérimenté puisque ce métier se transmet de génération en génération. C'est un passage obligé pour quiconque se lancerait dans un tour de l'île. 

Mystique et brumeux se moment fut authentique, les roues du 4*4 ont glissé sur le bac qui à lui même filait droit jusqu'à l'autre rive.  

Il faisait donc nuit quand nous sommes arrivé à Hienghène, nous avons continué quelques km après juqu'à la tribu de Koulnoué où nous avions trouvé un camping. - le buffet fut délicieux et la nuit agitée à causes de bourdonnements des moustiques - 

Le lendemain à la lumière du soleil, Alex m'a enmené à un point de vue depuis lequel on peut admirer la Poule. 

Notre tour de l'Est c'est terminé à Poindimié, où nous avons pris un bateau jusqu'à l'îlot Tibarama, le plus beau de la Nouvelle-Calédonie de part son architecture végétale. Nous avons plongé en PMT mais tous le corail est mort à cause d'une étoile de mer appelée acanthastère. 

Une fois à Poindimié il faut revenir un peu sur ces pas vers Kokengone, pour s'engager sur la "Koné-Tiwaka", une des transversale de l'île. Là encore le paysage fut epoustouflant, à perte de vue des montages et des vallées désertique, admirées sous un couché de soleil divin, enrougeant notre vue et réchaufant notre coeur. 

Ce message devrait être parmis les premiers mais il n'est jamais trop tard. 

La Nouvelle-Calédonie est un archipel situé dans l'Océan Pacifique. Elle regroupe plusieurs îles dont la Grande-Terre, les îles Loyautés (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré), les Bélep, l'île des Pins, lesîles Chesterfield...

Sa superficie globale est d'environ 18 575km². Bien que sa taille soit réduite, la Nouvelle-Calédonie abrite un grand nombre d'espèces animales et végétales dont certaines ne sont présentes que sur notre archipel. On dit alors qu'elles sont endémiques à notre archipel. 

Grâce à ces patrimoine naturel exceptionnel, la Nouvelle-Calédonie a été identifiée comme l'un des 34 "hot spots de biodiversité" de la planète. 

Un "hot spot", ou"point chaud", est une région dont la richesse en espèces endémiques est exceptionnelle, mais aussi menacée de disparition. 

On y trouve 6 grands bîomes: 

La mangrove protège la côte de la pression de la h

oule, des tempêtes, des cyclones et atténue la force des vagyes. Elle fait offie de rempart. Elle joue aussi la fonction de filtre pour les articules fines de polluants, elle assure donc la bone qualité des eaux marines en garantissant des conditions favorables au développement du corail. Ce bîome devient pendant les périodes de reproduction la nurserie d'un tas d'animaux car c'est un milieu particulièrement protégé. 

La forêt humide intervient dans le cycle de l'eau en régulant le climat, en favorisant l'infiltration de l'eau (ce qui contribue limiter l'érioson du sol) vers les nappes souterraines et en jouant la fonction de stockage et de redistribution de l'eau quand arrive la saison sèche. C'est aussi un puits à carbonne, un résetvoire de biodiversité et un réservoir pour l'homme. 

Le maquis minier, lui aussi joue un rôle anti-érosion et sa biodiversité (taux d'endémisme de 90% !!!! réservoir de plantes uniques au monde !!!) constitue une ressource pour l'homme qui utilise les plantes pour la recherche médicale mais également pour revégétaliser les anciens sites meiniers. 

La forêt sèche est un réservoir de plantes utilisables pour l'agriculture et notamment le riz calédonien. 38% des plantes sont traditionnelement connues et utlisées à des fins médicinales, aromatiques ou colorantes. On y trouve également de nombreuses espèces animales comme les fourmis, les papillons ou le gecko (voir photo). 
Ce bîome est aussi une zone de transition et de connexcion entre la forêt du littoral, la savanne à Niaoulis et la forêt humide.

Les zones humides sont des "station d'épuration naturelles", par différents processus (chimiques, physiques, biologiques) l'eau qui sort des zones humides et de meilleur qualité que celle qui les alimente. Ce sont aussi des éponges comme la forêt humide qui stock l'eau et la restitue à la saison sèche. 
Les milieux humides servent également de refuge et de garde-manger à une multitude de plantes et d'animaux. Les hommes y trouve aussi des espèces animales et végétales utiliser dans la cuisines, les teintures et les médicaments. 

Et la savanne à Niaouli (voir article précédent). 

Souvent pour les voyageurs, le marché est un endroit d'exploration et de découverte. 
Un marché est un lieu de vie, une institution, un dynamisme dans une ville. 
Le découvrir, c'est comme découvrir un peu plus le pays qui nous accueillent et les gens qui y vivent. 

En NC les marchés sont couverts, celui de Nouméa se trouve près du port sur la baie de la Moselle. 

On y trouve toute sorte de poissons fraichement péchés. 

Et des fruits en pagaye,de la vanille, de l'igname, de la patate douce, des bananes locales, des bijoux en graines, des portes clefs en forme de tortue, des paréos, des cocos. 

Dans l'hémisphère sud, c'est pas au sud des terres que l'on trouve de la chaleur
mais pour cette exploration on a eu beau temps.

 Nouméa/Yaté c'est 76.5 km et 1h20 de route (on était dans un 4x4). On traverse d'abord la région du Mont Dore, puis on longe sur la droite la Réserve naturelle du Pic du Pin et à gauche le Parc provinciale de la Rivière Bleu (une des rivières qui se jette dans le lac de Yaté) qui protege des zones humides. C'est une traversé d'ouest en est à travers un paysages avec du relief. 

 L'objectif pour nous était de trouver un "spot" (lieu agrable) pour faire du camping. On c'est donc garé sur le parking du barrage et on est descendu à la rivière La Yaté (voir les photos pour comprendre ce que j'appel la descente^^). La dernière partie de la descente traversé la jungle à pic !!! 

Une fois nos 40 min de marche (chargé comme des boeufs), 

le spot qui s'offrit à mes yeux était grandiose !!! Régalez vous ;) 

Le sud de la Grande Terre est caractérisé par sa terre rouge. 

Cette coloration est dû à la forte présence d'oxyde de fer, l'équivalent de la rouille. 

Une beauté sauvage verte et rouge.

Le barrage de Yaté est un barrage hydroélectrique, haut de 45m de long et long de 641m. 
Il a été édifié en 1959 et fournit 20% de l'électricité du territoire. 
Le lac de Yaté qui mesure 40km² allimente le barrage. 
En ce moment il est plutôt à sec. 

Photo 1: Deux Kanak et leurs coiffures, celui de droite porte un peigne traditionnel. 

Photo 2: Un tambour de feuilles ou "paquet": fabriqué à partir des grandes feuilles d'un arbre et de bourre de coco, il est utilisé par les hommes et les femmes pour rythmer les chorales. On le tient d'une main et on le frappe, de l'autre, avec la paume. Auparavant en NC, il n'était utilisé qu'aux îles Loyauté, au large de la Grande-Terre. On ne lui connaît aucun symbolisme, aucun mythe, ni histoire n'en parle.

Photo 3: Un autre instrument de musique traditionnel. 

Photo 4: Les battoirs d'écorce, ces instruments, qui vont toujours de paire, sont très connus. Leur nom bwajep a été choisi pour le premier groupe de musique à l'origine du kaneka. Il s'agit d'un instrulent ancien souvent figuré sur les bambous gravés, que l'on frappe l'un contre l'autre. Il est fait d'écorce de figuier (banian), parfois d'hibiscus ou d'agave, qui se recourbe toute seule dès qu'elle est détachée du tronc. On le plue ensuite au-dessus d'un eu. A l'intérieur, des feuilles ou de la bourre de coco sont placées. Des pierres ou des os pouvaient également être ajoutés de manière à attirer "magiquement" les danseurs vers l'endroit d'où venait le son. Ils étaient joués par les hommes comme par les femmes. 

Photo 5: Petit sac à magie, on y gardaient des matériaux destinés à se prémunir des mauvais esprits. 

L'habitat Kanak comprend divers types de contructions couramment designées par le terme "case". 

La case ronde est la forme la plus courante sur le Grande Terre comme aux Iles loyauté. La hauteur de la toiture diffère selon les régions. 

La maison rectangulaire a un toit à deux pentes. L'un des pans dépasse le faîtage, ménagent un espave pour évacuer la fumée. Les hommes comme les femmes s'y retrouvaient pour leurs travaux (confection d'outils etc...) ou simplement pour discuter. Son mode de charpentage le rapproche de certaines maison polynésiennes. 

La case oblongue est la maison commune des femmes. Elles y dorment et y font la cuisine. 

L'art Kanak gravite principalement autour des cases. Il est donc fonctionnel comme beaucoup d'art traditionnel. 

En effet en haut de celle-ci on trouve d'abord des flèches faîtières. 

De toutes les sculptures de la grande case, la flèche faîtière est à la fois la plus importante et la plus fonctionnelle, dans la constructions des cases rondes, le travail de finition de la couverture est une opération délicate car de la position de ce dernier dépend son étanchéité. La flèche faîtière mesure en moyenne 2m50.

On trouve ensuite les chambranles, qui correspondent à deux statuts qui encadrent l'entrée de la case. 

A l'intérieur de la case, liés aux élements de la charpente ou plantés dans la chaume, les gardiens veillent sur les familles de la tribu. 

Conte du musée: Wessou découvre la grande case 

La maman de Wessou n'est pas contente, ce matin, son petit garçon a fait une bêtise et elle le cherche pour le gronder. Mais Wessou, pour échapper à la punition, s'enfuit de la maison se réfugier dans la forêt, près d'un grand banian (arbre).

Là, il se met à pleurer car il se sent melheureux. Soudain, il entend une voix douce qui lui dit des paroles de consolation. Etonné, il lève la tête et reconnaît dans le banian, le visage d'une grand-mère. Elle lui explique que, depuis qu'elle a quitté le monde des vivants, elle vit dans cet arbre. Pour achever de consoler Wessou, elle lui propose un magnifique voyage dans le temps, pour visiter son pays, la Grand Terre (autre surnom de la NC), tel qu'il était de son vivant. Elle le fait entrer dans le banian qui s'ouvre alors comme une porte et qui fait plonger le petit garçon dans le passé.

Et voici que Wessou se retrouve habillé d'un simple bagayou, sur le chemin qui mène au pays, passant par la forêt.  

Derrière une palissade de feuilles mortes de cocotier, il entend du bruit. Curieux, il se rapproche et aperçoit un viel homme en train de sculpter à l'aide d'une herminette de pierre. L'homme l'invite à s'approcher pour mieux voir le visage qu'il est entrein de donner à un tronc d'arbre, visage qui trouvera sa place par la suite, en haut de la case du grand chef du pays. 

Le vieux enmène Wessou au pays et tandis qu'ils remontent l'allée centrale, il lui montre la flèche faîtière située en haut de la case du chef. 

En se rapprochant, Wessou découvre les gardiens de chaque côté de l'entrée. Pour entrée dans la case, Wessou doit enjamber le seuil, celui qui voit tout, et baisser la tête pour éviter de heurter le linteau, où l'on cache les magies de protection. 

A l'intérieur de la case, d'autres visages, sur les poteaux magiques du pourtour, rappelenet que les esprits des ancêtres sont toujours là, pour protéger les gens du pays, les surveiller ou les avertir. Les grand-pères expliquent les lois au grand frère, et celui-ci, ensuite, dira à tous dans le pays, ce qu'il faut faire ou ne pas faire. 

Wessou a vu et compris tant de choses que sa tpete est lourde et que ses yeux se ferment malgré lui. Quand il les rouvre, il se retrouve au Musée, habillé comme un garçon d'aujourd'hui, davant la sculpture d'un grand-père. Mais désormais, il sait tout ce qui se cache derrière ce visage.